Tiens d'ailleurs l'école française de Niamey s'appelle La Fontaine... waahou ils sont trop forts au Quai d'Orsay, quelle subtilité! moi qui me demandait pourquoi ils avaient baptisé cette école Jean de la Fontaine.. tout s'explique!
Donc adieu veaux, vaches, cochons comme disait notre ami Jean. Et bonjour dromadaires, ânes, zébus, chèvres..
A Tana on avait les chiens errants. A Rabat on avait les chats errants. Et ici on a les chèvres errantes! Ou du moins c'est l'impression que ça donne. On ne peut pas faire 200 m sur les pistes de la capitale sans croiser des chèvres et chevreaux, seuls ou en troupeaux. En train de dormir au bord d'une route, de brouter quelques rares arbustes ou fouiller dans les poubelles.
Idem pour les troupeaux de zébus. Ils déambulent nonchalamment en pleine ville, sans avoir l'air accompagné par quiconque.
Ils n'ont pas l'air non plus de maîtriser le code de la route... pour le plus grand bonheur des enfants dans la voiture...
Quant aux dromadaires et aux ânes ils servent aux Nigériens pour le transport de lourdes charges. Brigitte Bardot en serait outrée...
Ils ont pourtant une bonne tête non ?
Par contre la bosse c'est pas confortable pour les balades.. on a testé !
Enfin les rues de Niamey regorgent des fameux "poulets bicyclettes" : ce sont des poules avec un corps minuscule (pas beaucoup de chair à manger donc...) et des grandes pattes de coureurs cyclistes qui pédalent dans la semoule - enfin... dans le sable- dès qu'une voiture arrive.
Car la spécialité des poulets bicyclettes c'est se jeter sous les roues des voitures, puis se mettre à courir comme des dératés, l'air affolé. C'est très comique... Photos à suivre, c'est promis !
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